Arrivés à Giurgiu il y a deux jours, après une étape de 70 kilomètres sous la pluie, nous avions décidé d'y passer deux nuits ( à l'hôtel, quel luxe!) pour se reposer.
Bien décidés à repartir ce matin, nous nous équipons (traduction : nous empilons les couches de vêtements), chargeons les vélos et partons braver les éléments.
Après avoir atteint péniblement la sortie de la ville, nous déclarons forfait : il pleut, des rafales de vent nous poussent de tous côtés et, en moins de dix minutes, nos mains, transies de froid, sont enflées et douloureuses. Nous retournons donc à l'hôtel où la réceptionniste nous lance, amusée un "Je vous l'avais bien dit". Nous avons besoin de quelques vêtements d'hiver, nous voilà donc à arpenter un immense magasin de vêtements d'occasion. Nous remplissons notre panier d'écharpe, d'une deuxième paire de gants et de chaussures étanches pour Lucas. Quand nous ressortons dans la rue, il neige à gros flocons. On a bien fait de faire demi tour ce matin...
Mais il va bien falloir repartir, même sous la neige. La mer noire n'est plus qu'à 280 kilomètres !
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