Une semaine à la ferme

Notre première expérience de wwoofing vient de s'achever et elle restera gravée dans nos mémoires.

Le wwoofing, pour ceux qui n'auraient pas suivi, consiste à travailler dans une ferme bénévolement, en échange du gîte et du couvert (plus d'infos en cliquant ici). C'est aussi l'un des but de notre voyage. De cette façon, nous espérons apprendre à mieux connaître la nature, faire de belles rencontre et découvrir autre chose que la vitrine touristique des régions que nous visitons.

A la ferme "la rafale", nous avons trouvé ces trois choses et un peu plus encore.

Notre hôte Diane nous avait prévenus : l'hiver, il y a moins de travail. Tout de même, il fallait déneiger les toits, que la quantité impressionnante de neige accumulée risquait de briser. Pelleter la neige, pour nous autres qui ne voyons que quelques flocons par décennies, c'est exotique. Et au début, on peut même dire que c'est fun. Puis après quelques heures, le mal de dos remplace le fun et on exècre ces maudites pelles en plastique.

Heureusement une fois le travail fini, quelques descentes de luge nous font vite oublier la douleur. La forêt qui s'étend à perte de vue sur le sol blanc immaculé nous apaise et nous voulons garder ces images en tête.

En plus de déneiger, il faut s'occuper des animaux. Mais ils sont tellement mignons que ça ne nous paraît pas être du travail.

Au centre de la photo, c'est Syrius, un des quatre chiens de Diane. Cette husky de 15 ans a vu du pays : il y a quelques années, elle tirait plusieurs fois par semaines le traîneau de Diane avec ses sept frères, soeurs et collègues huskys. Quand elle nous raconte ses aventures en traîneau à chien, Diane se transforme en Jack London et nous donne envie de découvrir la nature sauvage.

Diane, en plus de raconter de belles histoires, cuisine très bien. Elle nous fait découvrir la cuisine québécoise (comme le "hot chicken" ci-dessus) et met les petits plats dans les grands : chaque souper est un festin.

Samedi soir, Montréal reçoit Toronto en hockey sur glace. Nous apprécions le spectacle à la télévision jusqu'au milieu de la deuxième période, quand l'électricité se coupe brutalement. Les chandelles prennent la place de la télévision, le jeu de carte celle du hockey. Diane et sa mère Muriel nous font découvrir le skip-bo.

 Dimanche, Diane nous offre la possibilité de visiter l’hôtel de glace de Québec avec sa famille. Il fait en permanence -5°C à l'intérieur de l'hôtel. Pas étonnant, étant donné que tout est constitué de glace et de neige: les murs, mais aussi les bancs, les tables, les sommiers les lustres et la vaisselle. Matelas, couvertures et ampoules sont les seuls objets qui ne vous gèlent pas les mains quand vous les touchez.

Si cette semaine s'est si bien passée pour nous, c'est avant tout grâce à Diane. Nous profitons de cette article pour lui adresser, encore une fois, nos remerciements les plus sincères.